Au royaume des larmes
Toute l’histoire de ce monde s’écrit en encre de larmes.
Larmes de joies, de peines, de douleurs et de doutes. Larmes que l’incompréhension fait couler à flots. Larmes de dépits, de rejets et de peurs, larmes pour les soucis, la fatigue et l’humeur. Pour un oui pour un non, les larmes se succèdent. Qu’elles soient d’eau ou de mots, le sens reste le même. Car les mots sont de l’eau libérée d’une source qu’un trop plein d’importance amène a résurgence. Ils dévalent la pente et finissent à la mer, là où tout mot se noie, là où toute eau se perd. Le monde de la mer c’est le monde des autres. Toutes les gouttes d’eau s’accaparent une vie et toutes sont présentes depuis la création. Elles sont semences de vie, elles sont germes de Dieu. Une goutte d’eau ne meurt pas, elle se transforme en glace et s’évapore en gaz pareil à un esprit et les esprits sont là, dans la belle demeure où tout est transparence où tout est lumineux. Et quand l’eau s’évapore, l’esprit s’élève aussi et une fois atteint le palier de descente, elle retombe en pluie et tout esprit la suit. Les poissons sont des hommes sous parures d’écailles. Ils nagent et s’entretuent au gré de leurs puissances. L’homme dans sa bulle contemple la création. Rien n‘a changé depuis Adam. L’homme a cru tromper Dieu, il s’est trompé lui-même.
Tout se prépare dit-on, c’est ce que l’on suppose, parce qu’en réalité rien n’abouti à rien qu’à remplir une mare. La vie s’engage sur un cycle. Elle va le suivre et le parfaire jusqu’à la moindre forme. Tout ce qu’elle touche prend vie dans l’espèce qui est sienne, dans le corps destiné. C’est ainsi que tout va et tout revient sans fin. Le créateur est seul à détenir les commandes de ce bel appareil qui fait vivre le tout. La vie s’arrêtera pour une espèce où un homme quand il le désirera. Tout vient de ses choix, de son intelligence. S’il nous en a doté ce n’est pas pour que de notre chef nous nous retournions contre lui. Il a placé ses défenses et nul ne pourra l’abattre, car il est LA VIE.
La suite me direz-vous où donc se trouve-t-elle ? Là on change de plan, on modifie sa forme, Le corps léger sans tâches, s’élèvera par delà les cirrus. Il passera outre la pesanteur et franchira le Soleil. La suite est au dessus, au bout du bras d’Orion, au centre de la galaxie de l’homme. On est déjà entré dans la Féerie de Dieu.
©Georges Gabriel
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