L' Amour
L'Amour
Je t’ai dis un matin : - Prends ma main et fuyons,
Tant pis pour la raison et le qu’en dira-t-on.
Plus rien ne te retient dans ce désert de foule
Dont tu ne vois d’issues.
Laisse-là ton passé, tes rêves de fillette,
Le port de ton enfance, l’abri de ta chambrette,
Rejette tes poupées et ne suis que ses yeux
Qui brûlent tel un feu.
Mais comment peux-tu fuir ? Déclare la raison,
Aller vers l’inconnu dont tu ne sais le nom ?
Tu es folle ma fille, ta tête a tourné
Pour un simple regard.
Ah ! Je l’avais bien vu, dit le qu’en dira-t-on.
Je te voyais sauter pareil au papillon,
Allant d’un œil à l’autre, sans retenue aucune
Et te voilà perdue.
Oublie un peu ces pies, sois sourde et laisse faire.
Je dirige ton cœur dans ses élans sincères,
N’écoute que ton pouls et ton sang dans tes veines,
Ils brûlent tel un feu.
Ce qui s’éveille en toi n’a pas d’équivalence,
Plus rien dès à présent n’a la moindre importance.
Répond à mon appel, charge donc ta valise
Et va vers le regard.
Tu vois, je disais vrai, les bourgeons vont éclore
Les autres ont des raisons, la mienne les ignore
Et quand tu m’interroges pour enfin me connaitre,
Je suis l’Amour, te dis-je !
©Georges Gabriel
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