le Monde de Mathusa

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Les Parfums de mon Etre (2)

J'ai soudain eu l'envie moi aussi de m'exercer à la poésie à deux mains .

 

papillon

 

Les Parfums de mon Etre  
(version Talou) 
 
Lui :   
Je vais à l'aventure, au gré de mon désir,  
Ravi de me trouver dans ce décor champêtre,  
Je puise dans mon corps en délicat plaisir,  
l'essence volatile des parfums de mon être. 
  
Elle :   
Elle t'apparaît divine, dans un grand champ de blé.  
Sa chevelure d'or reflétant le soleil  
En cascade dorée voile sa nudité.  
Insouciante, elle repose dans un demi-sommeil ...  
 
Lui :  
Je la vois émerger tout comme une naïade,  
De l'onde étale en bleu, d'une bulle soupir  
Elle lisse ses cheveux fredonnant une aubade  
En un long cri d'amour au Dieu de ses désirs.  
 
Elle:   
Sous l'onde caressante elle s'est mise à chanter . 
Les notes à tire d'aile, s'envolent vers les cieux  
Et se levant, gracieuse, elle s'est mise à danser  
Inconsciente et Lutine, un rire au fond des yeux .
  
Lui :   
Elle vient sur le chemin qui mène jusqu'à moi,  
Et s'arrête un instant au tronc d'un pin sylvestre.  
Ma rétine captive laisse couler en joie  
L'essence volatile des parfums de mon être. 
  
Elle :   
Sous l'éclat lumineux qui jaillit de tes yeux,  
Son visage rosit et son regard se baisse.  
Sous le souffle léger d'un vent capricieux  
Elle t'apparaît soudain Eve enchanteresse.  
 
Lui :   
J'entrouvre mon iris, nid secret de son lit.  
Sous la soie de son ciel en voiles, vaporeux,  
Ses subtiles senteurs, son arôme de vie,  
S'élèvent en volutes sur symphonie de bleu.  
 
Elle :   
Ton regard ébloui coule sur ses épaules  
S'attardant doucement aux courbes de son corps.  
Instant mystérieux où les heures s'envolent,  
Créant à l'infini le magique décor  
 
Lui :   
Améthyste, Béryl, Jaspe et Chrisoprase,  
Eclaircissez votre eau, filtrez l'infime tâche.  
Poncez, cirez, lustrez dégagez bien sa base,  
Quelle vienne s'y loger pour y faire relâche. 
  
Elle :  
Tu vas à l'aventure, au gré de ton désir,  
Ravi de te trouver dans ce décor champêtre,  
Tu puises dans ton corps en délicat plaisir,  
l'essence volatile des parfums de ton être.  
 
Lui :   
Le vent vient de tourner en orbite de sphère,  
Lentement elle exhale, avance et réintègre,  
Le luxueux logis, que m'imprègne légère  
L'essence volatile des parfums de mon être.  

©Georges Gabriel et Talou

 

 

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13/04/2020
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