Maman
MaMan
J’avais ouvert les yeux sur un visage d’ange.
Ne sachant où j’étais, mais heureux malgré tout
De me trouver bercé sur un flot de louanges,
Divinement servis par un regard si doux.
L’apparition chantait, une douce berceuse.
Je ne connaissais pas, mais l’air me plaisait bien.
Mes paupières alourdies de notes chaleureuses
M’entrainèrent en rêves, sur de nouveaux chemins.
Sans même la connaitre, tout en elle plaisait.
Sa voix tendre et gracile câlinait mon ouïe.
A chacun de ses mots, mon être chavirait,
Enivré de caresses et d’étreintes infinies.
En me donnant la vie, elle m’offrit la sienne.
Tout comme un don du ciel, je chamboulais sa cour.
Elle m’attendit, c’est vrai, entre larmes et peines ;
Mais sitôt arrivé, je lui rendis l’Amour.
Et le temps a passé, il égrena les jours
Où mon manque pesa de silence et de vide.
Je fis tout mon possible, pour qu’ils fussent moins lourds,
Ne pouvant éviter la détresse perfide.
J’ai tendrement aimé la frêle silhouette,
Qui a perdu sa trace dans les rides du temps.
J’ai gardé cet amour au profond de mon être.
Pour qu’à nos retrouvailles, il soit toujours présent.
Je le lui offrirais comme on offre une fleur.
Le cœur au bord des lèvres, et dans le même élan,
Je lui distribuerais des tranches de mon cœur,
Celles que je te réserve à tout jamais : Maman !
©Georges Gabriel
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